Ma dépression saisonnière

« Évelyne, à l’automne il faut que tu fasses attention à toi, tu es sensible à la déprime saisonnière. » Ma Doc m’a dit ça, le jour où on a décidé de faire mon sevrage d’anti-dépresseurs, en 2016, après 3 ans de consommation quotidienne pour gérer mon trouble d’anxiété généralisé. On était au mois de mai, le moment dans l’année où je suis à mon summum d’énergie! La fin de mon sevrage était prévu pour la fin du mois de septembre le moment de l’année où mon énergie est inexistante (oui inexistante, je travaille en restauration, imagine le genre d’été que je vis). Parfait ça, j’ai pas commencé que j’anticipe déjà le jour où j’en aurai plus et je vois déjà venir le défi!

J’ai donc décidé de prendre le taureau par les cornes et je me suis informée sur le sujet. J’ai eu beaucoup de support de la part de ma Doc. J’ai aussi découvert que c’est un malaise vécu par de nombreuses personnes à l’automne, mais qui n’est pas nécessairement identifié.

Ça mange quoi en hiver la déprime saisonnière?

La déprime saisonnière est causée par un manque de luminosité. À l’automne, le soleil est moins présent. En plus, on en profite moins parce que c’est le retour de la routine, il fait plus froid et on devient plus casanier. Le manque de lumière nous créé une carence en vitamine D. Cette vitamine on la retrouve en partie dans la lumière du soleil. La vitamine D nous est vitale, oui oui, vitale! Elle se retrouve aussi dans notre alimentation, mais souvent, nous ne consommons pas assez de ces aliments pour obtenir des niveaux assez élevés.

Plusieurs symptômes peuvent être ressentis lors de la dépression saisonnière :

  • Fatigue accrue, malgré une augmentation des heures de sommeil (on dormirait tout le temps)
  • Perte de concentration
  • Irritabilité
  • Changements d’appétit (avec beaucoup de craving de junk food ou de sucreries)
  • Prise de poids
  • Maux de tête inexpliqués

Je ne suis pas experte en la matière, mais j’avais envie de te partager mes petits trucs qui m’ont aidé à diminuer mes symptômes! De plus, je te conseille fortement de consulter ton médecin si tu crois vivre la dépression saisonnière, l’autodiagnostic c’est jamais bon!

Suppléments de vitamine

Pour ma part, je commence à prendre des suppléments de vitamine D à compter du début du mois de septembre. Ainsi, je m’assure que mon système garde son niveau de vitamine D à son meilleur. J’en consomme ainsi à tous les jours jusqu’au printemps. Plusieurs autres petites actions me font aussi le plus grand bien. Je vais jouer dehors autant que je peux et j’essaie d’être active! Bref, je me force à ne pas passer mes journée sur mon divan, il est très dissuasif par moment! Je me botte les fesses, c’est pas facile mais c’est presque magique.

Luminothérapie

On entend énormément parler de luminothérapie. Personnellement, je n’en ressens pas le besoin, mais je suis certaine que c’est efficace! Différentes lampes sont disponibles sur le marché et elles sont de plus en plus accessibles! Il y a même des lampes qui remplacent les lampes de travail. Donc tu n’as pas besoin de t’asseoir devant une lampe de luminothérapie matin et soir si, comme moi, ta vie est trop remplie!

L’alimentation

Comme j’ai mentionné un peu plus haut, on retrouve la vitamine D dans plusieurs aliments tels que de nombreux poissons (saumon et thon principalement) et les produits laitiers. Les boissons de soya, tout comme le lait de vache, sont enrichis en vitamine D. D’ailleurs, la vitamine D aide l’absorption du calcium ce qui aidera aussi à renforcir les os et à prévenir plusieurs problèmes tels que l’ostéoporose.

Bref, personne n’est à l’abri de la déprime saisonnière. Mais tout le monde a les outils pour en diminuer les symptômes. L’important, c’est de prendre le temps de prendre soin de toi…! Si prendre un verre de vin, aller au spa, lire un bon livre, faire la grasse matinée ou partir en road trip ça te remonte le moral et fait passer ton blues de l’automne…Go for it!!! Et si tu as besoin d’un coup de pouce supplémentaire, n’hésite pas à t’informer à un professionnel de la santé, ou si tu n’as pas de médecin, tu peux toujours questionner ton pharmacien! 

Bon automne!

Évelyne Auger
Évelyne Augerhttp://www.lespaceurbain.com
Fin vingtaine, j'ai une soif de vivre et d'avancer dans la vie. Passionnée, déterminée, fonceuse, j'ai décidé de mettre la priorité sur mon bonheur. La vie m'a amené son lot de défis et j'ai envie de le partager.

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