Idéalises-tu le style de vie des entrepreneurs?

Je ne le sais pas pour toi, mais moi j’idéalisais clairement la vie des entrepreneurs avec de belles lunettes roses. Je voyais leur lifestyle pis je me disais que c’était carrément ça que je voulais. Liberté à moi!

Bien assise entre mes deux paravents beiges gouvernementaux, je ruminais en me disant que je méritais moi aussi de vivre de ma créativité et de mes passions multiples (j’assume que je suis une « slasheuse»!). Je voulais que ça bouge plus, je voulais plus de responsabilités, je voulais prendre des décisions trépidantes, je voulais des défis.

J’ai travaillé à monter pas mal tout ce qui entoure ma première entreprise en photographie en 2015. Je me suis équipée, j’ai fait du temps le soir et la fin de semaine, malgré ma vie de famille très importante à mes yeux. Je trippais! Je gérais ma vie! J’avais du plaisir pis je voulais en vivre exclusivement. Je souhaitais follement quitter le gouvernement même si on me disait que ça n’avait aucun sens.

Le rêve toi!

Un matin de mars 2017, j’ai décidé de prendre une sabbatique, j’avais le droit après mes dix années de services accumulées de saisir l’occasion, du moins de faire la demande pour commencer. Ma demande a été acceptée en avril 2017, le rêve toi! Enfin, j’allais moi-même gérer mon horaire et mes clients dans le confort de ma maison.

Fini le trafic matinal et la bus, fini les lunchs plates, fini les dossiers pas intéressants, fini le chialage de bureau, fini être pris dans une tempête pis arriver 1h30 en retard au travail, fini la course folle avec les enfants le matin et le soir pour finalement les coucher et devoir travailler mes contrats… Fini l’anxiété de pas savoir quoi mettre au bureau (lol), fini toute ça, bye!

Ça semblait parfait non ? Comment ça ne pouvait pas l’être. J’aurais enfin plus de temps les soirs et les fins de semaine pour mon couple et mes enfants. Facile de même… me crois-tu ?

entrepreneure liberté

Et puis là, un beau matin… (tu me vois venir)

J’ai réalisé que c’était pas un conte de fées, mais bien une montagne russes d’émotions (rires). Des jours je me sens comme une super entrepreneure qui va conquérir le monde, que mes idées sont les meilleures, que je vais me mettre riche (rien de moins) et pouvoir redonner autour de moi, que je suis dans l’abondance et que je le mérite. Et, un beau jour, paf, je suis moche, je m’exprime mal, je ne fais pas assez d’argent,  je suis moins compétente que mes compétiteurs, mes idées sont ben ordinaires, je suis fatiguée de devoir oser et mettre mon salaire en pub… je pourrais en parler longtemps. Tu me comprends hein ?

Ce qui me fait du bien

Tu sais les fameux groupes Facebook, les réseaux de femmes en affaires, les formations en ligne, ça me sauve bien souvent la vie. Je peux partager sans filtre avec des personnes qui vivent les mêmes affaires que moi. Je me sens comprise, je me sens soutenue et ça fait un bien fou.

Il faut tellement bien savoir s’entourer quand on se lance en affaires. Être solopreneur c’est aussi prendre soin de soi et écouter son instinct. On prend des risques continuellement et on a souvent besoin de validation. Les groupes sont là. On tisse des liens même si c’est virtuel. Puis, quand on a la chance de participer à une rencontre en vrai, et bien on y va pour consolider ces liens encore plus. C’est si réconfortant!

Des groupes d’entrepreneurs que je te recommande de joindre :

J’aurais pu en nommer plusieurs autres, mais je te recommande sincèrement d’être active sur 4 à 5 groupes en posant des questions, en commentant les publications des autres, en ayant une intention.

Au final, j’apprécie chaque jour de ma nouvelle vie d’entrepreneure à temps complet. Je me fixe des objectifs réalistes et mesurables, je laisse de la place à l’erreur et je me permets d’être moi-même malgré les jugements. Parce que je t’avertis, tu n’as pas fini de faire face au jugement des autres. Et, si ça se trouve, tu risques même de faire un petit ménage «naturel» de tes relations. Il faut savoir se respecter!

On se reparle très bientôt, et ça se peut que je chiale ou que je procrastine. Je m’assume.

Katy Duclos
Katy Ducloshttp://lespaceurbain.com
Je suis une maman entrepreneure qui a quitté la dite sécurité financière de la fonction publique pour vivre de sa passion pour le marketing numérique! Je blogue, je donne des formations, je gère des pages Facebook et des comptes Instagram, je fais du réseautage et je m'amuse avec des gif et Snapchat quand je veux changer mon mood. Bienvenue dans ma tête!

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Comments

  1. Salut ! C’est un peu comme ça que je me sens présentement ! Incomprise, juger, ignorer, un peu timbrée surtout à 54 ans… Pourquoi tu te reposes pas à place ! C’est vers ça qu’on n’aspire en vieillissant non ? Tsé ta nouvelle affaire c’t’un plan B alors c’est quoi ton plan A ? Tsé trouves toi une “vrai” job payante pis après ça tu pourras t’amuser si tu veux…!!! Bon ce temps ci j’braille ma vie parce que mon chômage est fini parce que j’ai rien en avant de moi et que je “coure” après une subvention pour travailleur autonome mais qu’il ne faut des lettres d’intentions ou des contrats signés parce que j’ai pas d’expérience dans ma nouvelle entreprise… une vraie histoire de fou…là j’ai fait une pub sur Facebook pour lancer officiellement mon entreprise le 21 novembre coût du billet 20$ dans une Microbrasserie de mon patelin qui comprend 2 dégustations de produits et j’aurai un frais de salle à payer pis on ne se bouscule pas au portillon… bon je lâche pas demain je serai sûrement mieux luner… merci de m’avoir lu et bonne nuit ! Ah oui mon site ne sera en fonction que la semaine prochaine

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