Une église, un quatuor à cordes, des bouquets de roses, un service à thé et un complet à queue de pie, rien ne faisait plus Philippe-Audrey Larue St-Jacques et son humour singulier était définitivement la pièce maîtresse de son spectacle.
Jeudi dernier à la première médiatique d’Enfant du siècle au Gesù, on a eu droit à un Philippe-Audrey fébrile, mais surtout hilarant et combien charmant. Au cours de la soirée, l’humoriste a fait autant référence à Camut qu’à Paul Arcand. C’est ce qui rend ce spectacle accessible, car il y a une belle balance entre la culture populaire et la culture plus de niche. Même s’il se dit grand adepte du Romantisme et de la monarchie, son humour permet de rejoindre tout le monde. Tu n’as pas besoin de lire l’intégrale de Victor Hugo ou bien encore d’avoir la face de la reine tatouer sur le chest pour profiter et rire à souhait, même si ça ne peut pas te nuire!
Un spectacle d’humour bien ficelé qui déboule sans qu’on sente les transitions, exactement comme dans du beurre! Malgré les grands airs donnés pour la première, le spectacle reste simple sur le plan de la scénographie. Il n’y a pas de changement de costumes ou de numéro de variété et c’est merveilleux ainsi. On voit que toute son énergie a été mise dans l’écriture et l’interprétation de ses gages et c’est ma foi très réussi.
Philippe-Audrey m’a fait rigoler, mais il a également ressorti de grandes vérités qui m’ont fait réfléchir. Je t’avoue sincèrement que c’est l’un de mes meilleurs shows d’humour à vie (no joke)!
Je recommande chaudement cet artiste et humain qui gagne à être découvert plus que dans un simple sketch de Like-moi!
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